La BAC patrouille sur le campus : Flics hors des facs !

Publié le par la Rédaction

undefined
Jeudi dernier, un militant est arrêté sur le campus de Rennes II, après une assemblée générale.

Après la manifestation du jeudi 24 janvier pour la défense du service public, qui a rassemblé près de 10.000 personnes à Rennes, les étudiants ont tenu une AG à l’université Rennes II, réunissant une centaine de personnes. Vers 16h30, à la fin de l
AG, un groupe de trois représentants des forces répressives de l’État français, appartenant à la Brigade Anti Criminalité, en civil, sans brassard, patrouillaient sur le campus.

Des étudiants ayant reconnu les agents, sont allés leur expliquer que leur présence n
était pas souhaitable dans lenceinte de la fac, ce à quoi lun deux a répondu «Si javais des enfants comme vous, je les emmènerais chez le véto pour les faire piquer.» Parvenus sur le parking de luniversité, ils ont tout à coup sorti leur brassard et commencé à controler un groupe détudiants qui sortaient de lAG et particulièrement actifs dans le mouvement contre la LRU.

L
un dentre eux a été interpellé, et mis en garde à vue pendant 24 heures ! À lissue de cette garde-à-vue, il est mis en examen pour des violences sur un professeur, et interdit de séjour sur le territoire du département fantoche dIlle-et-Vilaine jusquà la tenue de son procès.

Le professeur qui l
accuse laurait «formellement» reconnu, ainsi que lagent de sécurité qui la repéré lors de lassemblée générale (selon le Télégramme du 26/01/08). Mais ont-ils reconnu l«agresseur» du professeur, ou un militant motivé qui avait eu le malheur de trop se faire remarquer ? Cest bien sûr à cause du manque trop criant de preuves tangibles, et pour empêcher ce camarade dorganiser sa défense, de réunir les témoignages prouvant quil était absent lors des faits quon lui reproche, que la justice française léloigne de Rennes.

Mais que faisait la BAC sur le campus ? Quelqu
un les avait-ils appelés ? Ou viendront-ils désormais fliquer toutes nos AG ? Un pas de plus a été franchi dans la répression : même à la fac, lactivité politique devient risquée… Lorganisation de la résistance est plus que jamais nécessaire.

Sourmomp betek an trech !

SLB Skol-Veur
Indymedia Nantes, 30 janvier 2008.

Publié dans La police travaille

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article