Manifestons contre les centres de rétention
Pour la régularisation de tous les sans papiers ! !
La situation des immigrés en France devient de plus en plus dure et intolérable. L’État accentue et assume sa conception utilitariste des politiques migratoires. Les immigrés sont considérés comme des stocks disponibles de main d’œuvre au service des patrons et de l’économie nationale. La politique des quotas s’inscrit dans cette logique. Dans le même temps, les pouvoirs gardent le besoin d’avoir un volant de main d’œuvre corvéable à merci : les sans-papiers. Pour maintenir cette population sans-droits, dans la crainte et la clandestinité, l’État développe une politique de terreur : organiser la chasse aux sans-papiers, annoncer et faire du chiffre sur les expulsions.
Les centres de rétention administrative (CRA), véritables prisons pour étrangers, sont des établissements dans lesquels sont enfermées, sur décision administrative, des personnes en situation de séjour irrégulier, en attente d’expulsion ou de jugement.
Cet enfermement, dont la durée est en passe d’augmenter une nouvelle fois, passant de 32 jours à 18 mois (par une directive européenne), montre bien que l’absence de papiers est aujourd’hui considérée comme un crime et les individu-e-s dans ce cas sont jugés assez dangereux pour que leur détention puisse aller jusqu’à 1 an et demi !
Malgré les luttes amorcées récemment dans quelques centres de rétention et aussitôt cassées par l’administration, l’emprisonnement des sans-papiers permet de les empêcher de s’organiser collectivement, au sein des collectifs existants pour obtenir le droit de vivre normalement.
L’obligation de se retrouver entre quatre murs, à cause d’un défaut de laisser-passer étatique et avant toute décision de justice, est une atteinte fondamentale aux libertés individuelles. Les mesures appliquées aux étrangers préfigurant souvent des mesures qui s’appliquent à tous, il faut craindre à l’avenir un élargissement de ce type de mesure à d’autres catégories de la population (militant-e-s, citoyen-ne-s «dénoncé-e-s», jeunes des banlieues, etc.). Nous sommes tous concerné-e-s, c’est tous ensemble qu’il faut réagir !
La situation des immigrés en France devient de plus en plus dure et intolérable. L’État accentue et assume sa conception utilitariste des politiques migratoires. Les immigrés sont considérés comme des stocks disponibles de main d’œuvre au service des patrons et de l’économie nationale. La politique des quotas s’inscrit dans cette logique. Dans le même temps, les pouvoirs gardent le besoin d’avoir un volant de main d’œuvre corvéable à merci : les sans-papiers. Pour maintenir cette population sans-droits, dans la crainte et la clandestinité, l’État développe une politique de terreur : organiser la chasse aux sans-papiers, annoncer et faire du chiffre sur les expulsions.
Les centres de rétention administrative (CRA), véritables prisons pour étrangers, sont des établissements dans lesquels sont enfermées, sur décision administrative, des personnes en situation de séjour irrégulier, en attente d’expulsion ou de jugement.
Cet enfermement, dont la durée est en passe d’augmenter une nouvelle fois, passant de 32 jours à 18 mois (par une directive européenne), montre bien que l’absence de papiers est aujourd’hui considérée comme un crime et les individu-e-s dans ce cas sont jugés assez dangereux pour que leur détention puisse aller jusqu’à 1 an et demi !
Malgré les luttes amorcées récemment dans quelques centres de rétention et aussitôt cassées par l’administration, l’emprisonnement des sans-papiers permet de les empêcher de s’organiser collectivement, au sein des collectifs existants pour obtenir le droit de vivre normalement.
L’obligation de se retrouver entre quatre murs, à cause d’un défaut de laisser-passer étatique et avant toute décision de justice, est une atteinte fondamentale aux libertés individuelles. Les mesures appliquées aux étrangers préfigurant souvent des mesures qui s’appliquent à tous, il faut craindre à l’avenir un élargissement de ce type de mesure à d’autres catégories de la population (militant-e-s, citoyen-ne-s «dénoncé-e-s», jeunes des banlieues, etc.). Nous sommes tous concerné-e-s, c’est tous ensemble qu’il faut réagir !
Les militant-e-s de la Coordination des Groupes Anarchistes, exigent la régularisation immédiate de tous les sans-papiers et la liberté de circulation pour tous les êtres humains. Nous exigeons donc la fermeture des centres de rétention, inutiles sans être humain illégal !
- Le 19 janvier 2008, des manifestations nationales seront organisées devant divers CRA de France et d’autres pays européens.
La Coordination des Groupes Anarchistes appelle à rejoindre partout en France ces manifestations.
- Le 26 janvier la Coordination Nationale des Sans-papiers appelle à manifester en France pour demander la régularisation de tous les sans-papiers.
Relations extérieures de la Coordination des Groupes Anarchistes
le 17 janvier 2008
le 17 janvier 2008