Jean-Marc Rouillan : décision positive
Ce jeudi 6 décembre, la cour d’Appel de Paris n’a pas rejeté l’aménagement de peine accordée à Jean-Marc Rouillan le 26 septembre 2007 par la cour d’application des peines de Paris.
Après bientôt 21 ans d’emprisonnement, c’est pour Jean-Marc Rouillan un premier pas vers la liberté et le collectif «Ne laissons pas faire !» s’en réjouit.
Mais un aménagement de peine n’est pas la liberté. Comme pour Nathalie Ménigon qui a obtenu une décision similaire appliquée à partir du 2 août 2007, Jean-Marc Rouillan devra rester en semi-détention, avec obligation de travailler la journée et de retourner en prison, en règle générale, le soir et le week-end.
Il s’agit cependant d’une victoire pour les militants d’Action directe qui sortent sans reniement. Joëlle Aubron, Georges Cipriani, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan ont toujours été fidèles à leurs engagements politiques anti-impérialistes et anticapitalistes et sont restés solidaires durant toutes ces années d’enfermement, souvent dans des conditions extrêmes.
Georges Cipriani a déposé une demande de libération conditionnelle en novembre 2007. Cette demande devrait être examinée dans les six mois à venir et rien ne saurait justifier un refus.
Régis Schleicher quant à lui, arrêté en 1984, est dans sa 24e année de prison ! Il pourra déposer une demande de libération au début de l’année 2008 et, comme pour Georges Cipriani, un refus de la part de la justice serait inacceptable.
Nous continuons à nous mobiliser pour la libération totale de tous les prisonniers d’Action directe !
Collectif «Ne laissons pas faire !», 6 décembre 2007.