Travaillez à mort…
… Et vivez pour travailler. Telles sont les nouvelles couleuvres que nos gouvernants veulent nous faire avaler. On a eu droit à «travailler plus pour gagner plus» ou encore «le problème des déficits publics est l’affaire de tous».
Toutefois, on ne compte pas le nombre d’heures sup’ non payées et de cadeaux fiscaux aux entreprises et aux riches. Ce sont leurs futurs bénéfices ou ceux de leurs amis qui les préoccupent.
La régression sociale, qui a vu successivement, les salariés du privé, puis ceux du public et aujourd’hui les régimes «spéciaux», passer de 37,5 annuités de cotisations à 40 ans nous est présentée comme la fin d’un privilège et la mise à égalité entre tous les travailleurs. Mais ce n’est qu’une régression de plus. La prochaine réforme nous présentera de manière policée la façon dont : — on crèvera au travail, — ou nos enfants devront s’occuper de nous, — ou, pour les moins pauvres d’entre nous, nous devrons acheter des fonds de pension, qui pour faire toujours plus de benef’ vont faire licencier des milliers de travailleurs.
Si la résignation fait son retour nous perdrons ! Et beaucoup plus qu’une télé ou un ordinateur portable dernier cri… Les acquis sociaux sont toujours des avancées fragiles que les exploiteurs ne nous laissent que par obligation. À chaque génération de passer le flambeau à la suivante… Il a fallu que nos parents, grands-parents, arrière grands-parents arrachent ces droits. Ils n’ont duré que l’espace de quelques décennies. Pas question de les laisser brader au nom d’un : «de toute façon, ils gagnent toujours». Car c’est faux. Seules les grèves et les luttes ont gagné ces droits sociaux.
Non, nous ne travaillerons pas à mort.
Toutefois, on ne compte pas le nombre d’heures sup’ non payées et de cadeaux fiscaux aux entreprises et aux riches. Ce sont leurs futurs bénéfices ou ceux de leurs amis qui les préoccupent.
La régression sociale, qui a vu successivement, les salariés du privé, puis ceux du public et aujourd’hui les régimes «spéciaux», passer de 37,5 annuités de cotisations à 40 ans nous est présentée comme la fin d’un privilège et la mise à égalité entre tous les travailleurs. Mais ce n’est qu’une régression de plus. La prochaine réforme nous présentera de manière policée la façon dont : — on crèvera au travail, — ou nos enfants devront s’occuper de nous, — ou, pour les moins pauvres d’entre nous, nous devrons acheter des fonds de pension, qui pour faire toujours plus de benef’ vont faire licencier des milliers de travailleurs.
Si la résignation fait son retour nous perdrons ! Et beaucoup plus qu’une télé ou un ordinateur portable dernier cri… Les acquis sociaux sont toujours des avancées fragiles que les exploiteurs ne nous laissent que par obligation. À chaque génération de passer le flambeau à la suivante… Il a fallu que nos parents, grands-parents, arrière grands-parents arrachent ces droits. Ils n’ont duré que l’espace de quelques décennies. Pas question de les laisser brader au nom d’un : «de toute façon, ils gagnent toujours». Car c’est faux. Seules les grèves et les luttes ont gagné ces droits sociaux.
Lutter par la grève, le sabotage ou le blocage de la machine est notre arme.
Non, nous ne travaillerons pas à mort.
Tract parisien distribué le 18 octobre 2007